Moulin de Turpange

Situé actuellement rue du Vieux Moulin n° 42, ce bâtiment repris au patrimoine monumental de Belgique est transformé en immeuble privé et résidentiel. La parcelle est dénommée « Auf Letscht » dès le cadastre de 1821. Le moulin était alimenté par un canal prenant l’eau de la Messancy.
Bien et PPPW

Moulin
Rue du Vieux Moulin 42

Luxembourg
Messancy

Ensemble architectural

La roue extérieure faisait tourner la meule du moulin à farine. Elle sera supprimée et le cours de la Messancy dévié pour faire tourner une turbine installée à l’intérieur même du bâtiment ; elle actionnait la scie. Une roue intérieure permettait également de travailler lorsque les eaux étaient fort hautes : à ce moment, la turbine devenait inutilisable. C’est cette roue fit aussi mouvoir les meules à farine.Vers 1920, le moulin produisait l’électricité pour l’église, l’école et quelques maisons du village.
oui
non

Bon
non

Cet établissement fonctionnait certainement au 16ème siècle car il fut incendié par les armées françaises en 1558.Aux 16ème et 17ème siècle, le moulin appartient à différents seigneurs de Hondelange, les de Roben, de Nachten puis de Monflin. Lors du dénombrement de 1682, la comtesse de Schomberg, dame de Messancy, déclare posséder « le Brul proche du moulin de Turpange » mais elle n’est manifestement pas propriétaire du moulin lui-même . En 1709, le moulin banal est engagé à Jean François de Monflin, seigneur de Hondelange.Vers 1800, le moulin est acquis avec la maison et 1,5 journal de jardin (environ 53 ares) par Jean Schwartz d’Arlon pour la somme de 7075 livres. Puis il est rapidement revendu à Antoine Arend. C’est Jean Bernard Marlet qui en devient ensuite propriétaire. Son fils Maximilien Bernard le lèguera en 1847 à sa fille Joséphine et à son gendre, le docteur Jean Nicolas Lenger .De nombreuses modifications ont été apportées à la fin du 19ème siècle. Le docteur Lenger, devenu propriétaire en 1847, opère des remaniements : l’activité de l’huilerie est transférée à Differt. Jean Pierre Schumers, auparavant à Buvange, vient reprendre l’entreprise au décès de son frère en 192. Si les meules restent en place, on n’y mout cependant plus de farine. Jean Pierre Schumers développe une menuiserie dans les locaux de la meunerie. Pendant la guerre 1940-45, les meules tournèrent à nouveau pour préparer des aliments destinés au bétail : c’était une farine grossière composée d’avoine, d’orge et de haricots. L’activité du moulin-scierie cesse complètement en 1949.

Le mécanisme de la roue intérieure est encore présent en sous-sol. Le mécanisme des meules, dont il manque des pièces pour le faire fonctionner, est conservé dans un des appartements
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Moulin et bief
categorization
Patrimoine
Immobilier
19ème siècle
Turpange
49.61168321462918 ; 5.8155012130737305